samedi 5 décembre 2020

Louis Essem, artiste et poète engagé. Esclavage: Le Droit au Respect et à la Dignité, le 2 décembre 2020.


Le 2 décembre, la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage commémore l'adoption par l'Assemblée générale de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui adoptée le 2 décembre 1949.

L'objectif de cette Journée est de sensibiliser sur ces formes contemporaines d'esclavages et œuvrer pour leur éradication.
C'est dans cette optique qu'une Visio table ronde et débat a eu lieu le mercredi 02 décembre 2020 de 19h à 21h.


Cet événement a été organisé à l'initiative de Jean-Eric SENDE, président de Jeunesse Arts Culture Sport et Mémoire et chargé de mémoire et histoire de l'esclavage du collectif Africa50, qui présentera la situation et le contexte global. Ceci en collaboration avec le Collectif Africa50 Lyon, le Conseil Représentatif des Français de l'Outre-Mer - CREFOM Auvergne Rhône-Alpes et de Seine Saint-Denis, les associations Ekodafrik, et l’association des Mauritanien.es en Auvergne Rhône Alpes.
Jean-Eric Sendè, y a dressé un état des lieux de l'esclavage contemporain, sujet qui sera décliné sous toutes ses formes par les autres intervenants.


Louis Essem, psychologue, poète, musicien a participé à cette Visio, il y a partagé un de ses poèmes inspiré du drame vécu par les migrants africains en Libye et a parlé de son engagement dans ce domaine. 


Les images des migrants africains humiliés, torturés, violés vendus dans des marchés aux esclaves, ne pouvaient que susciter l'indignation. Mais elle fut brève et sans actions politiques dans un silence Français et Européen assourdissant. Des associations africaines (essentiellement des africains subsahariens) en France et en Europe ont certes manifesté, mais elles étaient bien seules. Le journaliste Claudy Siar a été à l'initiative de ces mobilisations et continue à dénoncer ces crimes. Il a également participé à cette table ronde.




Ces scènes en Libye sont elles si surprenantes? Ces libyens sont-ils devenus du jour au lendemain des tortionnaires anti-noirs? Ces scènes ne sont que l'exacerbation de ce que subissent les africains noirs de par le monde arabe, et que personne ne filme.
Le traitement infligé aux africains subsahariens dans le monde arabe résulte de l'idée qu'un noir, homme ou femme peut être vendu, torturé, sans que cela ne suscite d'indignation. Il y a un profond sentiment de supériorité envers les africains noirs dans le monde arabe.
Cette perception de l'homme noir existe depuis des siècles et a permis de justifier les traites arabo-musulmanes. 
Aujourd'hui dans le monde arabe de l'Arabie saoudite jusqu'au Maroc en passant par le Liban, l'Algérie et la Libye, des ouvriers noirs, des femmes et des petites filles noires employées comme bonnes sont maltraitées parfois jusqu'à la mort. On assiste au même comportement de dédain vis à vis des enseignants et étudiants africains subsahariens dans le monde arabe. Des migrants subsahariens ont été lynchés au Maroc et une certaine presse marocaine associe continuellement la délinquance, les contaminations VIH et Covid-19 aux subsahariens en transit au Maroc pour une destination européenne.


Il est plus que urgent que la Journée Internationale de l'abolition de l'esclavage soit commémorée dans le monde arabe pour sensibiliser les populations et obliger les états à plus de répression envers ces crimes.




Les artistes engagés, comme Louis Essem, nous permettent d'aborder ces sujets sous un angle différent, d'apparence moins politisé et faisant adhérer le plus grand nombre.

Interventions de Louis Essem


Poème - Lettre d'outre-négrerie





Chanson






Loukman Lanignan: le travail forcé et le handicap. Le Droit au Respect et à la Dignité, le 2 décembre 2020


Le 2 décembre, la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage commémore l'adoption par l'Assemblée générale de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui adoptée le 2 décembre 1949.

C'est dans cette optique qu'une Visio table ronde et débat a été organisée à l'initiative de Jean-Eric SENDE, président de Jeunesse Arts Culture Sport et Mémoire et chargé de mémoire et histoire de l'esclavage du collectif Africa50, qui présentera la situation et le contexte global. Ceci en collaboration avec le Collectif Africa50 Lyon, le Conseil Représentatif des Français de l'Outre-Mer - CREFOM Auvergne Rhône-Alpes et de Seine Saint-Denis, les associations Ekodafrik, et l’association des Mauritanien.es en Auvergne Rhône Alpes.


Loukman LANIGNAN est un expert en responsabilité sociale des entreprises sur les questions relatives au respect des droits des personnes.
Grand passionné de sport, sa mobilité réduite ne l'empêche pas de pratiquer le football et l’escalade.
En 2019, Loukman Lanignan fonde la Société Inclusive.
Basée à Paris, la Société Inclusive vise à offrir des perspectives d’avenir académique et professionnelles à tout jeune en situation de handicap en France et en Afrique à la hauteur de son potentiel.
Lors de la Visio « Le Droit au Respect et à la Dignité » Loukman Lanignan a parlé du travail forcé et du handicap.



Interventions de Loukman Lanignan

Le handicap





Le travail forcé



Josée Moudilou: Les filières de la prostitution africaine en France. Le Droit au Respect et à la Dignité, le 2 décembre 2020


Le 2 décembre, la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage commémore l'adoption par l'Assemblée générale de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui adoptée le 2 décembre 1949.


C'est dans cette optique qu'une Visio table ronde et débat a été organisée à l'initiative de Jean-Eric SENDE, président de Jeunesse Arts Culture Sport et Mémoire et chargé de mémoire et histoire de l'esclavage du collectif Africa50, qui présentera la situation et le contexte global. Ceci en collaboration avec le Collectif Africa50 Lyon, le Conseil Représentatif des Français de l'Outre-Mer - CREFOM Auvergne Rhône-Alpes et de Seine Saint-Denis, les associations Ekodafrik, et l’association des Mauritanien.es en Auvergne Rhône Alpes.

Josee Moudilou a participé à cette rencontre durant laquelle elle a parlé de la prostitution en France et des mariages forcés. .Elle a également abordé les sujets des mariages forcés et de l'excision.

Josée Moudilou est professeure des écoles, présidente du LRFA - Le Réseau des Femmes Afrodescendantes porte parole du collectif Africa Cinquante Lyon, chroniqueuse à la radio Maquis Pluriel et chargée de mission droits des femmes et des enfants chez Africa Cinquante.
Chaque 8 mars elle organise, avec Africa50 la soirée de « La Talentueuse » qui met à la lumière les femmes active de la diaspora africaine et de la diversité.


Josée Moudilou nous explique que la prostitution africaine est en constante augmentation notamment celles des mineures. Ces femmes et jeunes filles arrivent en France par les réseaux de migration clandestine. Aux menaces et à la dette de la traversée s'ajoutent la superstition et les croyances aux mauvais sorts sur leur famille en Afrique qui les maintiennent assujetties aux réseaux de proxénètes. Quant aux mariages forcés et à l'excision, toutes ces pratiques continuent à prospérer sous couvert de traditions. 
Les points communs à toutes ces situations dramatiques semblent être la pauvreté et l'ignorance, un travail en profondeur en amont doit être entrepris en Afrique dans l'éducation et le développement économique.

Interventions de José Moudilou

La prostitution africaine en France



Les mariages forcés




Jean-Eric SENDE: état des lieux des formes contemporaines d'esclavage. Le Droit au Respect et à la Dignité, le 2 décembre 2020.

 



Le 2 décembre, la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage commémore l'adoption par l'Assemblée générale de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui adoptée le 2 décembre 1949.

C'est dans cette optique qu'une Visio table ronde et débat a été organisée à l'initiative de Jean-Eric SENDE, président de Jeunesse Arts Culture Sport et Mémoire et chargé de mémoire et histoire de l'esclavage du collectif Africa50, qui présentera la situation et le contexte global. Ceci en collaboration avec le Collectif Africa50 Lyon, le Conseil Représentatif des Français de l'Outre-Mer - CREFOM Auvergne Rhône-Alpes et de Seine Saint-Denis, les associations Ekodafrik, et l’association des Mauritanien.es en Auvergne Rhône Alpes.



Intervention de Jean-Eric Sendè


Le 2 Décembre 1949 par le biais d’une de ces multiples résolutions l’Assemblée générale des Nations Unies adopte la Journée Internationale de l’abolition de l’Esclavage ainsi que la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui.C’est dans ce cadre qu’au nom des associations du collectif Africa50, et des autres associations, ma modeste personne appelle à une mobilisation totale en cette journée du 2 décembre 2020 pour combattre et lutter contre les formes contemporaines d'esclavages telles que la traite d'êtres humains, l'exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d'enfants dans les conflits armés. L'esclavage a évolué et s'est manifesté de différentes manières à travers l'histoire. Aujourd'hui, certaines formes traditionnelles de l'esclavage demeurent, tandis que d'autres ont évolué. Les organes des Nations Unies dédiés aux droits de l'homme ont démontré la persistance de formes anciennes d'esclavage, ancrées dans les croyances et les pratiques traditionnelles. Ces formes d'esclavage sont le résultat de discriminations contre les groupes les plus vulnérables au sein de sociétés, considérés comme appartenant à des castes inférieures, des minorités tribales ou encore les peuples autochtones. Le travail forcé peut être défini comme un travail accompli contre son gré et sous la menace d'une peine quelconque. Cela renvoie à des situations dans lesquelles des personnes sont contraintes à travailler par le recours à la violence ou l’intimidation, ou par des moyens plus subtils tels que la manipulation de dettes, la rétention de papiers d’identité ou la menace de dénonciation aux autorités migratoires. Toutes les tâches exécutées par les enfants ou les adolescents ne tombent pas forcément sous la dénomination de travail des enfants qui lui doit être éliminé. Les tâches qui se limitent à aider les parents à la maison, dans l’entreprise familiale sous certaines conditions, gagner un peu d’argent de poche en dehors des heures de cours ou pendant les vacances scolaires ne sont pas considérées en tant que telles comme des tâches relevant du travail des enfants. Par contre, le concept « travail des enfants » regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel de leur dignité, tout en nuisant à leur scolarité, à leur santé, et leur développement physique et mental. Selon le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, l’expression « traite des personnes » désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes. En conclusion, Mesdames, Messieurs, au moment où nous sommes ici, 40,3 millions de personnes sont victimes de l’esclavage moderne, dont 24,9 du travail forcé et 15,4 millions du mariage forcé. Cela signifie qu’il y a 5,4 personnes victimes d’esclavage moderne sur mille dans le monde. 1 victime sur 4 d’esclavage moderne est un enfant. Sur les 24,9 millions de personnes réduites au travail forcé, 16 millions sont exploitées dans le secteur privé, comme le travail domestique, la construction ou l’agriculture ; 4,8 millions sont victimes d’exploitation sexuelle, et 4 millions sont astreintes à des travaux forcés imposés par les autorités publiques. Les femmes et les filles sont disproportionnellement touchées par le travail forcé ; elles représentent 99% des victimes dans l’industrie du sexe, et 58% dans d’autres secteurs. Merci pour votre attention

mercredi 2 décembre 2020

Esclavage - Le Droit au Respect et à la Dignité - le 02 décembre 2020



Le 2 décembre, la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage commémore l'adoption par l'Assemblée générale de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui adoptée le 2 décembre 1949.

Pratiqué depuis l’Antiquité, dans le monde pré- et post-islamique, l’esclavage a connu son apogée avec la mise en place de la traite des Noirs et du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles, avant d’être progressivement aboli, comme par exemple par la France, en 1848. Mais les formes d’exploitation proches de l’esclavage n’ont pas disparu: telles que la traite d'êtres humains, l'exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d'enfants dans les conflits armés.

En 2020 on estime que l'esclavage contemporain touche plus de 40 millions de personnes à travers le monde, 70% sont des femmes, 25% sont des enfants.

L'objectif de cette Journée est de sensibiliser sur ces formes contemporaines d'esclavages et œuvrer pour leur éradication.

C'est dans cette optique qu'une Visio table ronde et débat aura lieu le mercredi 02 décembre 2020 de 19h à 21h.

Cet événement est organisé à l'initiative de Jean-Eric SENDE, président de Jeunesse Arts Culture Sport et Mémoire et chargé de mémoire et histoire de l'esclavage du collectif Africa50, qui présentera la situation et le contexte global. Ceci en collaboration avec le Collectif Africa50 Lyon, le Conseil Représentatif des Français de l'Outre-Mer - CREFOM Auvergne Rhône-Alpes et de Seine Saint-Denis, les associations Ekodafrik, et l’association des Mauritanien.es en Auvergne Rhône Alpes

Intervenants :

- Jean-Eric SENDE dressera un état des lieux de l'esclavage contemporain dans le monde en 2020

- Biram Dah Abeid, Homme politique militant pour les droits de la personne, Prix des droits de l'homme des Nations-Unies en 2013 en Mauritanie qui nous parlera de la situation dans ce pays

- Claudy Siar Journaliste chez RFI et producteur audiovisuel qui avait mobilisé les Afro-descendants en France après la situation esclavagiste en Libye en novembre 2018

- Josée Moudilou Présidente du Réseau des Femmes Afro-descendantes et porte parole du Collectif Africa 50 à Lyon qui développera le thème de la prostitution forcée

- Louis Essem psychologue , musicien, écrivain de poème et de chansons, porte parole du collectif africa50 Lyon

- Dora Sendè Présidente du Collectif des Femmes pour la Protection des Enfants et de l'Environnement, Représentante des femmes leader pour la transformation de l'Afrique interviendra sur la question du travail des enfants.

- Loukman LANIGNAN, président de l’association Société Inclusive, enseignant et conférencier qui interviendra sur la thématique du travail forcé.

Modérateur Gilles Lazure

Réalisation Christophe Amany directeur de la rédaction du Magazine Ekodafrik et coordinateur principal du collectif Africa50

Communication et mobilisation outre-mer :

-Vanina Noel Déléguée du CREFOM 93.

- Jacqueline Bonnet déléguée du CREFOM Auvergne Rhône Alpes, et présidente de l'association Synergie Outre-Mer


 

Réalisation Christophe Amany



Plus tôt dans la journée une cérémonie à l'initiative du Collectif Africa5O a eu lieu au parc des droits de l'homme à Villeurbanne.















Liens utiles:
 
Chronologie de l'abolition de l'esclavage dans le monde

40 millions d’esclaves dans le monde

Blog Jean-Eric Sendè


 

 


A quand le LCR Zbeida Saidane pour rendre hommage à une femme humaniste et engagée?

Zbeida Saidane Crédit Photo le journal Le Progrès "Je ne veux pas ouvrir la boîte de Pandore" et "on ne va pas se mettre à dé...